« Le 3 septembre, nous devrions avoir des réponses concrètes à nos revendications, avec des rallonges d'enveloppes d'aides à court terme et des mesures structurelles », a annoncé Xavier Beulin, à la sortie à 13h00 de sa rencontre à l'Elysée avec le président de la République, le Premier ministre et le ministre de l'Agriculture. Il était accompagné de Dominique Barrau, secrétaire général de la FNSEA, et de Thomas Diemer, président de JA (Jeunes Agriculteurs). A cette date, une forte mobilisation des agriculteurs est attendue à Paris avec 1.000 tracteurs. Les syndicats prévoient deux rendez-vous ce jour-là, l'un avec Manuel Valls et l'autre à l'Assemblée nationale.
Les représentants de la FNSEA et de JA ont fait part de l'exaspération dans les campagnes, illustrée par les 500 à 600 manifestations en juillet et août, d'après leurs chiffres. « Nous avons demandé des enveloppes complémentaires pour le Fac (Fonds d'allègement des charges, NDLR), les prises en charge des cotisations de MSA, et l'élargissement de l'exonération de la TFNB. Et que les engagements de prix puissent être tenus ».
A moyen terme, le syndicat a demandé un moratoire sur les normes et les règlementations, sujet qu'il négociera avec la ministre de l'Ecologie. Ainsi qu'une issue à l'embargo russe. A plus long terme, des pistes sont lancées pour étiqueter aussi les produits transformés, revoir le portage du coût des investissements lourds (bâtiments, méthaniseurs, etc.), faire bénéficier les exploitants eux-mêmes du CICE (crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi), ou encore bâtir une fiscalité plus dynamique permettant des pondérations interannuelles.
Ouvrons les yeux
mardi 25 août 2015 - 17h58
*Ne traitons pas cette crise à la sauvette, nous ne résoudrons rien en donnant des enveloppes,des aides ,des subventions comme cela se fait chaque fois pour calmer les manifestants. Ce n'est pas en donnant momentanément de l'argent que les gens vont s'en sortir durablement . Soyons responsables,n'oublions pas que la France est endettée chaque année un peu plus et que nous aussi nous en sommes involontairement la cause. Attaquons nous aux vrais problèmes et à leurs causes afin de nous en sortir durablement. Faisons en sorte que tous les agriculteurs puissent vivre correctement de leur métier sur une exploitation à taille humaine. En attendant de résoudre cette concurrence déloyale entre pays et entre agriculteurs,fixons un juste prix pour tous les produits, répartissons autrement et équitablement les aides pac. Il n'est pas juste que certains travaille à perte,pendant que certains s'enrichissent grace aux subventions. Il y a trente ans je vendais aux particuliers un agneau vivant aussi cher qu'au groupement aujourd'hui et avec moins de contraintes et moins de charges.