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Crise de l'élevage

« Le président Hollande s'est engagé sur des réponses concrètes à court et moyen terme » (X. Beulin)

Publié le lundi 24 août 2015 - 15h41

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Crise de l'élevage : « Le président Hollande s'est engagé sur des réponses concrètes à court et moyen terme » (X. Beulin) S. Bergot/GFA
Crise de l'élevage : « Le président Hollande s'est engagé sur des réponses concrètes à court et moyen terme » (X. Beulin) S. Bergot/GFA

« Le 3 septembre, nous devrions avoir des réponses concrètes à nos revendications, avec des rallonges d'enveloppes d'aides à court terme et des mesures structurelles », a annoncé Xavier Beulin, à la sortie à 13h00 de sa rencontre à l'Elysée avec le président de la République, le Premier ministre et le ministre de l'Agriculture. Il était accompagné de Dominique Barrau, secrétaire général de la FNSEA, et de Thomas Diemer, président de JA (Jeunes Agriculteurs). A cette date, une forte mobilisation des agriculteurs est attendue à Paris avec 1.000 tracteurs. Les syndicats prévoient deux rendez-vous ce jour-là, l'un avec Manuel Valls et l'autre à l'Assemblée nationale.

 

Les représentants de la FNSEA et de JA ont fait part de l'exaspération dans les campagnes, illustrée par les 500 à 600 manifestations en juillet et août, d'après leurs chiffres. « Nous avons demandé des enveloppes complémentaires pour le Fac (Fonds d'allègement des charges, NDLR), les prises en charge des cotisations de MSA, et l'élargissement de l'exonération de la TFNB. Et que les engagements de prix puissent être tenus ».

 

A moyen terme, le syndicat a demandé un moratoire sur les normes et les règlementations, sujet qu'il négociera avec la ministre de l'Ecologie. Ainsi qu'une issue à l'embargo russe. A plus long terme, des pistes sont lancées pour étiqueter aussi les produits transformés, revoir le portage du coût des investissements lourds (bâtiments, méthaniseurs, etc.), faire bénéficier les exploitants eux-mêmes du CICE (crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi), ou encore bâtir une fiscalité plus dynamique permettant des pondérations interannuelles.

 

S.B.


Les commentaires de nos abonnés (3)
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Ouvrons les yeux

mardi 25 août 2015 - 17h58

*Ne traitons pas cette crise à la sauvette, nous ne résoudrons rien en donnant des enveloppes,des aides ,des subventions comme cela se fait chaque fois pour calmer les manifestants. Ce n'est pas en donnant momentanément de l'argent que les gens vont s'en sortir durablement . Soyons responsables,n'oublions pas que la France est endettée chaque année un peu plus et que nous aussi nous en sommes involontairement la cause. Attaquons nous aux vrais problèmes et à leurs causes afin de nous en sortir durablement. Faisons en sorte que tous les agriculteurs puissent vivre correctement de leur métier sur une exploitation à taille humaine. En attendant de résoudre cette concurrence déloyale entre pays et entre agriculteurs,fixons un juste prix pour tous les produits, répartissons autrement et équitablement les aides pac. Il n'est pas juste que certains travaille à perte,pendant que certains s'enrichissent grace aux subventions. Il y a trente ans je vendais aux particuliers un agneau vivant aussi cher qu'au groupement aujourd'hui et avec moins de contraintes et moins de charges.
commentaires agriculteurs

Nicolas
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La crise ne fait que commencer

lundi 24 août 2015 - 21h18

Je remarque que ceux qui se plaignent le +, ce sont les éleveurs du grand ouest, alors que nous sommes les + favorisés au niveau des couts de production . Je remarque également, que votre modèle de production dominant : produire toujours +, en éliminant ses voisins et en exportant + bat de l'aile. Les citoyens ne le supportent plus. Les consommateurs commencent à se poser des questions et les contribuables sont trés agacés. Les difficultés financières ( Russie, Chine, ..) vont aggraver cette situation. Concernant le prix du lait, avec la fin des quotas, on pouvait s'attendre à une baisse du prix, de nombreux producteurs ont heureusement anticipés. Soit en investissant 1 peu- , soit en s'orientant sur d'autres systèmes ( durable, bio, ..) qui sont des alternatives intéressantes.

Curieux...

lundi 24 août 2015 - 20h45

L'élevage est en crise depuis 10 ans...Il a fallu du temps pour en prendre conscience...On vendait un broutard 5000-5500 francs en 1985; soit 800 €...Comment on évolué les charges depuis 30 ans ??? On avait un tracteur avec 100000 francs soit 15000 €...il en faut combien maintenant... Idem pour le lait ...
commentaires agriculteurs

berber40
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