En 2010, 73.000 cotisants de solidarité à la MSA non retraités âgés de moins de 65 ans sont devenus contributeurs de Vivea (organisme de formation professionnelle agricole). Ils disposent des mêmes droits que les autres contributeurs du fonds. Vivea a mené une étude pour les aider à utiliser leur nouveau droit à la formation.
Les cotisants de solidarité à la MSA sont extrêmement divers depuis les classiques pluriactifs jusqu'aux héritiers qui sous-traitent les travaux agricoles en passant par les innovateurs créant une activité composite, selon l'étude de Vivea.
« Nombre d'entre eux se considèrent comme des agriculteurs et, malgré leurs spécificités, expriment des besoins en formation semblables à ceux des agriculteurs professionnels et notamment aux plus petits d'entre eux », indique Vivea.
Parmi les typologies identifiées, deux groupes se distinguent cependant des contributeurs historiques de Vivea :
- d'une part les « très petits agriculteurs » et les « néoruraux en insertion » disposant de faibles revenus,
- et, d'autre part, les innovateurs dont certains ont choisi un mode de vie alternatif quand d'autres développent des combinaisons originales d'activités agrirurales.
En conséquence, pour satisfaire ce public très hétérogène, éloigné des réseaux du développement agricole et pas toujours demandeur de formation, Vivea se doit tout d'abord de prendre soin de bien informer tous les cotisants de solidarité de leur nouveau droit à la formation, mais devra aussi mobiliser les relais qui les connaissent et expérimenter dans plusieurs contextes des offres adaptées à leurs spécificités