Le premier Top 100 mondial des coopératives agricoles, publié le 26 septembre 2012 par PwC (réseau qui développe en France des missions d'audit, d'expertise comptable et de conseil), montre que les coopératives sont confrontées à de nouveaux défis.
« Elles doivent s'internationaliser, se concentrer et étendre leur périmètre d'action en amont comme en aval, pour continuer à s'imposer face aux entreprises privées de l'agroalimentaire, dans un contexte de plus en plus compétitif. Un développement qui les oblige à repenser leur financement et leur modèle de gouvernance pour conserver leur compétitivité », indique l'étude.
Le document met en exergue quatre axes de développement stratégique pour les coopératives :
- La concentration : une nécessité pour atteindre une taille critique indispensable face à la concurrence internationale ;
- Le développement en amont : facilité par un ancrage territorial, il permet également d'accroître leur avantage concurrentiel et de sécuriser leurs approvisionnements ;
- Le développement en aval : une stratégie verticale qui répond à l'engouement de la vente directe et aux attentes des consommateurs ;
- L'internationalisation : une opportunité de diversifier les débouchés et d'anticiper les évolutions de marché.
L'étude constate également que, face à ces nouveaux enjeux, les coopératives sont parfois obligées de modifier leur gouvernance (fonctionnement démocratique et collégial avec une vision à long terme des intérêts de ses coopérateurs), pour un mode de gestion plus proche de celui des entreprises privées.
« Notre conseil est de les encourager à se développer notamment à l'amont et à l'aval, en créant par exemple des joint-ventures avec d'autres coopératives, pour financer leurs projets d'expansion, explique Yves Pelle, associé PwC, responsable de l'activité Coopératives agricole et coordinateur de l'étude. Pour ce faire, il est nécessaire que les coopératives raisonnent davantage comme des entreprises privées. C'est un véritable changement de culture qu'il faut alors opérer, en termes de rentabilité, de stratégie, et de compétences notamment. »
LES COOP INADAPTÉES AU CONTEXTE...
mercredi 26 septembre 2012 - 20h26
DES STRUCTURES COMPORTANT DES STATUTS TRES DIFFERENTS ENTRE LES ADHERENTS PORTEURS DE MATIERES PREMIERES CONTRIBUANT A FAIRE BOUILLIR LA MARMITTE, PRENANT TOUS LES RISQUES, SE CONTENTANT DE CE QUI RESTE ET TRAVAILLANT 365 JOURS PAR AN NOTAMMENT POUR LES ELEVEURS ET DES SALARIÉS PROTEGÉS PAR DES CONVENTIONS COLLECTIVES, DES AJUSTEMENTS DE SALAIRE, TRAVAILLANT 220 JOURS PAR AN ET 35 HEURES/SEMAINES SOIT 1600 H/AN... NON TOUS CELA DEVIENT TROP AMBIVALENT... LES COOPS FONCTIONNE AVEC UNE VÉRITABLE ENTORSSE SOCIALE...