87 % des pulvérisateurs passés au contrôle obligatoire ont reçu la vignette verte, synonyme de bon état de fonctionnement. Ce bon résultat est à nuancer, car beaucoup de réparations nécessaires ont lieu pendant ou juste après l'examen.
Vincent Polvèche, directeur du GIP Pulvés, la structure qui encadre le dispositif, a établi un premier bilan au cours du Sima. Il a recensé 30.069 contrôles réalisés en 2010, 36.000 depuis l'entrée en vigueur des contrôles obligatoires. Les trois quarts concernent des appareils pour traiter des grandes cultures. Les données collectées donnent une idée plus précise du parc français de pulvérisateurs, jusqu'alors méconnu.
53 % des appareils sont portés, 39 % traînés, et 8 % automoteurs. 35 % des rampes mesurent entre 9 et 15 m, 35 % de 25 à 29 m et 20 % de 16 à 22 m. 30 % des pulvés possèdent une régulation électronique proportionnelle à l'avancement.
La majorité des défauts constatés sont des courbures et déformations de rampe (50 %) et des dysfonctionnements de manomètre (30 %).