Faisant suite au démarrage plus marqué des ventes en novembre, «l’activité sur le marché des vins sans indication géographique (VSIG) apparaît désormais régulière et soutenue en rouges/rosés», a indiqué, jeudi, FranceAgriMer dans un communiqué. L'arrivée plus rapide que l’année dernière des vins de la nouvelle récolte se traduit par une progression des ventes cumulées de 8% par rapport à 2008-2009, à 758.000 hl. Les prix se redressent à 3,55€/°hl (+7%).
Pour les VSIG blancs, avec des «volumes hebdomadaires réduits et des transactions sur le nouveau millésime moins importantes que l’année dernière à la même date», les ventes cumulées à la fin de décembre 2009 accusent un «retard important» de 28%, à 141.000 hl. En revanche, les cours des VSIG blancs se maintiennent (+1%) à 4,83 €/°.hl.
Pour ce qui est des VSIG avec indication de cépage, peu d’affaires sont enregistrées.
Pour les vins à indication géographique protégée (IGP), le marché s’est «nettement» activé en vins rouges et rosés depuis le début de décembre, avec l’arrivée du nouveau millésime (hausse de 19% des volumes vendus, à 1,6 Mhl). Les transactions des vins blancs sont plus modérées et semblables à celles de la campagne passée (+4%, à 333.000 hl). A 19 semaines de campagne 2009-2010, les prix dans les trois couleurs sont assez proches de ceux de l’an dernier à la même époque (-1% à 51,99€/hl en rouges et rosés, et -2% en blancs à 85,86 €/hl).
Les volumes vendus de vins de cépages sont en hausse par rapport à la dernière campagne mais les prix sont en légère baisse (-6% en rouge à 54,39 €/hl, -3% en blanc à 90,13 €/hl).
Pour les vins à indication géographique (AOP-AOC/IGP) les ventes en vrac portent encore largement sur le millésime 2008 (voir antérieur), avec des ventes variables selon les régions et les couleurs. «A la fin d'octobre 2009, l’activité est encore de manière générale relativement calme, avec un volume d’affaires souvent limité et un nombre d’acheteurs réduit, qui ne permet pas d’afficher une évolution réellement significative des cours des nombreuses appellations», écrit l’office.
Par contre, la faiblesse des stocks constatés à la propriété à la fin de juillet 2009 (-4% par rapport à la même date en 2008, à 33,4 millions d’hl) est de bon augure.
Les stocks en vins de qualité supérieure sont en baisse de 3%, à 25,8 Mhl, et ceux des vins de table et de pays, en baisse de 18%, s'établissent à 7,6 Mhl. «Au vu de ces chiffres et compte tenu d’une récolte prévue aux environs de 47 Mhl, on peut donc évaluer des disponibilités (récolte + stocks) pour la campagne 2009-2010 à 79,8 Mhl, soit le troisième plus faible niveau de ces dernières années», estime FranceAgriMer.
Compte tenu de l'exceptionnelle qualité de la récolte de 2009, les opérateurs scrutent un possible sursaut du marché après écoulement de la récolte de 2008.
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