Depuis le 1er janvier, un exploitant agricole employeur de main d’œuvre doit cotiser pour la protection complémentaire santé et prévoyance de ses salariés non cadres (présents depuis plus de un an, ce qui exclut les saisonniers).
Cette complémentaire coûtera environ 5 à 10 euros supplémentaires par salarié par mois à l’employeur, a estimé Marcel Jamet, directeur général du groupe Agrica, lors d’une rencontre avec la presse au salon de l’agriculture.
Cette mesure, décidée en 2008 par un accord national, concernera environ 150.000 salariés agricoles. Le groupe Agrica table sur une augmentation des prestations santé (partie des frais non remboursée par la MSA) pour environ 80.000 cotisants. En revanche, pour les garanties prévoyance (incapacité, invalidité, décès), le nombre de cotisants devrait peu augmenter, la plupart des salariés étant déjà couverts.
Au cours de l’année 2009, les partenaires sociaux des conventions collectives départementales et régionales ont choisi les prestataires des garanties prévoyance et santé. En prévoyance, le groupe Agrica a été désigné dans 14 départements et en santé dans 12 départements.
Le groupe Agrica table sur de bons résultats en 2009 et espère une bonne année 2010 grâce notamment aux développements induits par l’accord national. « Le nombre de salariés agricoles n’a pas diminué malgré la crise, se réjouit Marcel Jamet. Dans le monde agricole le salariat n’est pas la variable d’ajustement ». Le Groupe compte en 2009 1,4 millions de cotisants (salariés) aux institutions de retraite complémentaire et verse les pensions pour 807.000 retraités.
Le groupe s’est félicité des accords de partenariats signés avec Groupama et le Crédit agricole Assurances en début d’année. Ces partenariats permettront selon Marcel Jamet d’enrichir l’offre de produits et de services aux cotisants et retraités.