« Malgré la sécheresse, nous pensons qu'il faut terminer les semis de colza comme prévu initialement, en étant très vigilant quant à la résistance au phoma des variétés. Des levées en octobre pourraient être plus exposées à la maladie en cas d'automne humide », explique Julien Charbonnaud, ingénieur du Cetiom à Orléans.
En revanche, ce dernier prône la patience en matière de désherbage. « L'efficacité des désherbants racinaires appliqués sur des sols très secs peut tomber à 30 %. Il nous semble préférable de se tenir prêt à intervenir sitôt après une pluie même si les conditions deviennent difficiles. Cette stratégie laisse une plus grande latitude aux agriculteurs pour choisir une culture de remplacement si, par malheur, la pluie n'arrivait pas avant plusieurs semaines. »