« Nous nous félicitons des propositions de la Commission européenne visant à interdire la technique du clonage à des fins agricoles », a indiqué le 15 juillet Danièle Auroi, député du Puy-de-Dôme, et présidente de la commission des Affaires européennes de l'Assemblée nationale. Ce texte prévoit aussi l'interdiction de mise sur le marché, y compris à l'importation d'animaux clonés, d'embryons clonés et de denrées alimentaires obtenues à partir de ces animaux.
Mais cette proposition est « largement insuffisante » pour l'élue car le texte ne prend pas en compte les denrées alimentaires issues de descendants d'animaux clonés. Les députés français souhaitent « que l'étiquetage des denrées alimentaires obtenues à partir des descendants de clones toutes espèces confondues soit rendu obligatoire ». Ils réclament un système de traçabilité rigoureux sur les clones et leurs descendants et invitent la Commission européenne à favoriser la mise au point d'une méthode scientifique permettant d'identifier les produits issus d'animaux clonés.