«Le Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences et plants) a obtenu à la fin de décembre 2009 l'agrément pour gérer la caisse de solidarité mise en place à l'initiative de la filière du maïs et de l'AGPM en vue d'indemniser les agriculteurs victimes de la chrysomèle», précise le groupement, dans un communiqué.
Pour fonctionner correctement, il manquait en effet encore qu'un gestionnaire du mécanisme de la CVO (cotisation volontaire obligatoire) soit désigné.
Cette caisse va ainsi permettre d'indemniser les coûts liés à la lutte obligatoire (rotation et traitements adulticides et larvicides). L'indemnisation des agriculteurs se fera sur dossier, sur la base de forfaits nationaux maximaux fixés pour 2009 à 350 €/ha de maïs touché par les obligations de rotation, à 80 €/ha de maïs traité au semis contre les larves et à 150 €/ha de maïs traité en végétation contre les adultes.
Cette CVO est payée par tous les maïsiculteurs puisqu'elle est prélevée par les distributeurs au moment de la vente des semences de maïs. Le montant pour 2009-2010 est fixé à un euro par dose de 50.000 grains.
«Cette somme pourra cependant être réévaluée les campagnes suivantes en fonction des besoins de la caisse pour satisfaire les demandes d'indemnisation», précise le Gnis.
L'Etat complète d'ailleurs la caisse avec la même contribution. La prise en charge des dégâts causés par Diabrotica prévoit ainsi en zone de focus que 100% des préjudices subis soient couverts. En zone de sécurité, 80% des dommages sont remboursés si l'exploitant a choisi la rotation et 40% en cas de traitements insecticides.