L’AFBV (Association française des biotechnologies végétales) souhaite que «les pouvoirs publics autorisent la culture du maïs Mon 810 en mettant en œuvre toutes les décisions nécessaires pour permettre une cohabitation entre les filières OGM et les filières non OGM».
Pour l'association, cette autorisation serait cohérente avec les conclusions du Grenelle de l’environnement, qui souhaite trouver des alternatives à la protection chimique des plantes.
En effet, le comité scientifique du HCB (Haut-Conseil des biotechnologies) a globalement confirmé l’innocuité du maïs Mon 810 sur les plans sanitaires et environnementaux, mais le comité économique, éthique et social (CEES) du HCB a mis en avant des inconvénients pour le Mon 810 qui sont jugés par l'AFBV hypothétiques.
L'association considère pour sa part que «les bénéfices concrets du Mon 810 l'emportent largement sur ses quelques inconvénients». Elle ajoute par ailleurs que le risque zéro n'existe pas dans les maïs OGM comme dans bien d'autres domaines.
L'AFBV conclut que «les trois ministres concernés (Agriculture, Recherche et Ecologie) vont donc porter une lourde responsabilité dans la décision qui sera prise sur le Mon 810. De leur choix dépendra en effet en partie l’avenir de l’innovation et de la poursuite du progrès scientifique au profit de l’agriculture française».
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OGM: l'avis du HCB n'apporte aucun élément nouveau sur le Mon 810 (Orama) (24 décembre 2009)
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Maïs Mon 810: inconvénients de la culture supérieurs aux avantages (Haut conseil des biotechnologies) (22 décembre 2009)
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