« La filière du trait est au bord du précipice », a déclaré la Fédération nationale du cheval (FNC), dans un communiqué.
Baisse de la consommation de viande, hausse des charges de production, coût de l'équarrissage ou réglementation européenne sur le transport accentuent la situation déjà fragile de la production, explique-t-elle.
La FNC sollicite donc le ministre de l'Agriculture pour des mesures d'accompagnement nationales.
L'organisation syndicale demande « une année blanche sur le remboursement des annuités d'emprunts, la prise en charge des cotisations MSA et de la TFNB (taxe sur le foncier non bâti), et l'accessibilité renforcée aux aides calamités agricoles pour les éleveurs les plus touchés ».
Elle souhaite aussi « le maintien d'une politique d'encouragement, un appui conséquent des pouvoirs publics à la mise en place d'un produit ''Viande chevaline de France'' initié par Interbev Equins et qui répond aux préconisations du CESE (Conseil économique, social et environnemental) comme aux attentes du consommateur ».
La FNC réclame en outre « la possibilité pour tous les éleveurs d'accéder au soutien à l'herbe du premier pilier de la Pac », le repositionnement de la mesure de développement rural « Protection des races menacées », aujourd'hui dans les volets régionaux, vers le socle national « pour permettre à tous les éleveurs de bénéficier de cette mesure », le maintien du dispositif PHAE (prime herbagère agro-environnementale après 2013, et l'instauration d'une réelle préférence communautaire pour la viande chevaline.