Les nouvelles charges liées à l’équarrissage ne sont pas supportables par les exploitations équines.
Conséquence : « On enterre les chevaux », dénonce la Fédération nationale du cheval (FNC) qui, sans cautionner la pratique illégale, souhaite alerter l’Etat sur la gravité de la situation tant sanitaire qu’économique.
Selon le syndicat, certains éleveurs ont dû récemment payer aux équarrisseurs plus de 400 € pour faire enlever un cheval de sang, plus de 600 € pour une jument de trait et plus de 120 € pour un poulain mort-né. Cela alors que les revenus des ateliers sont proches de zéro.
« Les pouvoirs publics doivent prendre leurs responsabilités en incitant les équarrisseurs à tenir compte des tarifs négociés par la FNC dans le cadre de l’appel d’offres multi-espèces », indique le syndicat, qui attend un soutien de l’Etat et des collectivités territoriales sur le dossier de la mutualisation des tarifs.
Le plafonnement des cotisations par exploitation agricole et une différence de prix pour les équidés volontairement exclus de la consommation humaine, une simplification font partie aussi des pistes proposées par la FNC.