Faisant suite à la réunion du conseil spécialisée pour la filière céréalière, FranceAgriMer a fait le point sur la conjoncture et l'état des cultures.
Ainsi, sur le bilan prévisionnel d'avril 2014, il n'y a pas beaucoup de changements opérés pour les quatre grandes céréales. En blé tendre, on note seulement des ajustements marginaux sur les expéditions. En blé tendre, orge et maïs, il y a une légère augmentation du stock final avoisinant les 100.000 tonnes. Le stock final en blé dur baisse de 28.000 tonnes.
FranceAgriMer met en avant deux éléments de contexte pesant sur les marchés.
Tout d'abord, les incertitudes liées à la question de l'Ukraine. « Corollaire céréalier du soutien politique et financier que l'UE a décidé d'apporter à l'Ukraine, un règlement de la Commission a été voté le 8 avril 2014, précise FranceAgriMer. Il ouvre des contingents tarifaires à l'importation des céréales ukrainiennes. Il prévoit d'ouvrir le marché communautaire jusqu'au 31 octobre 2014 et avec un droit à l'importation égal à zéro, à 950.000 t de blé tendre et farines, à 400.000 t de maïs et à 250.000 t d'orge originaires d'Ukraine.
Autre élément : le manque de précipitations qui affecte depuis le début de l'année les plaines du sud des Etats-Unis, principalement sur la zone de production du blé tendre hard-red-winter. Une sécheresse qui fait baisser les pronostics de rendements de la prochaine récolte et augmenter les prix.
Rémi Haquin, président du conseil spécialisée de la filière céréalière de FranceAgriMer, a également indiqué qu'en France, les blés étaient dans l'ensemble dans des conditions de cultures satisfaisantes, bonnes à très bonnes pour 75 % d'entre eux. Ils ont actuellement douze jours d'avance sur la moyenne des trois dernières années.