Dans une note publiée le 13 juin 2013, le ministère de l'Agriculture rappelle que, jusqu'à la fin des années 1990, les rendements des principales céréales en France se sont nettement accrus. Depuis, le rythme de hausse ralentit, surtout pour les céréales d'hiver.
Malgré sa stagnation au niveau national, le rendement du blé tendre continue de progresser dans plusieurs régions, en particulier dans le nord et l'ouest. Entre 2000 et 2012, il gagne 0,8 q/ha par an en Haute-Normandie, 0,4 q/ha dans les Pays de la Loire et 0,3 q/ha dans le Nord-Pas-de-Calais. Sur une diagonale allant du Poitou-Charentes à la Lorraine ; en revanche il diminue sur cette période.
Le même constat peut être fait pour l'orge d'hiver : dans toutes les régions du quart nord-ouest de la France, le rendement progresse au moins de 0,2 q/ha par an entre 2000 et 2012. Ces régions au climat océanique prononcé, principalement situées en bordure de la Manche, sont caractérisées par un climat plus tempéré avec moins de températures chaudes au début de l'été, néfastes aux céréales d'hiver. Elles seraient relativement épargnées par l'augmentation de la fréquence des épisodes climatiques chauds et secs qui caractérisent l'évolution climatique récente.
Les rendements de l'orge de printemps progressent encore sur la période récente, bien que fortement sensibles aux variations climatiques. Ils se rapprochent peu à peu des rendements de l'orge l'hiver.
Le rendement du maïs continue à s'accroître régulièrement, même si son rythme de progression se tasse. Les années 2007 et 2011, bien que peu favorables aux céréales d'hiver, lui ont permis d'atteindre des records.
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