« D'après les résultats consolidés de l'enquête qualité menée par FranceAgriMer et Arvalis-Institut du végétal auprès des collecteurs, 58 % des blés français sont de qualité panifiable supérieure (classes E et 1), soit plus de 21 millions de tonnes (Mt) », indique un communiqué de FranceAgriMer du 3 octobre 2013. Selon ce document, la récolte de blé meunier est estimée à 36,7 Mt, contre 35,6 Mt l'an dernier.
L'Algérie reste le premier client de la France, mais FranceAgriMer indique que de nouveaux horizons s'ouvrent pour le grain français en ce début de campagne, comme la Chine ou l'Arabie Saoudite.
Selon les premières prévisions de campagne de FranceAgriMer, la France pourrait exporter plus de 18 Mt de blé, dont 11 Mt en dehors de l'Union européenne. La consommation intérieure française, stable depuis de nombreuses années, devrait avoisiner 15 Mt de blé, dont 5 Mt pour la meunerie, 4,5 Mt pour la fabrication d'aliments du bétail et 2,9 Mt pour l'amidonnerie.
D'après FranceAgriMer, la teneur moyenne en protéines s'établit à 11,2 % au niveau national, avec deux tiers des blés au-dessus de 11 %. Les poids spécifiques sont bons, avec une moyenne nationale de 77,6 kg/hl et 88 % des blés au-dessus de 76 kg/hl. La teneur en eau (13,5 % en moyenne) permettra une bonne conservation des grains. Enfin, la quasi-totalité de la récolte française affiche un temps de chute de Hagberg supérieur ou égal à 220 secondes, témoin de l'absence de germination.
FranceAgriMer souligne cependant que la France reste aux prises avec la concurrence internationale en ce début de campagne, dans un contexte de récolte mondiale abondante. La Roumanie, l'Ukraine et la Russie sont, pour l'heure, les premiers fournisseurs de l'Égypte mais les disponibilités des pays de la mer Noire, certes plus élevées que l'an dernier, devraient s'étioler dans les mois à venir, notamment en Russie, contrainte de reconstituer ses stocks.