« Dans la continuité du succès de la conférence de Nagoya, l'Assemblée générale des Nations unies a donné son feu vert à la poursuite du processus de création de l'IPBES, plate-forme intergouvernementale scientifique et politique consacrée à l'amélioration des connaissances sur la biodiversité et les services écosystémiques », s'est félicité, mardi, le ministère de l'Ecologie.
« A l'image du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), cette plate-forme, particulièrement défendue par la France, sera une véritable interface mondiale entre la science et les décideurs. On ne pouvait imaginer plus belle conclusion à l'année de la biodiversité que la création de l'IPBES par l'ONU », a déclaré la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, citée dans un communiqué.
Dès 2005, lors de la conférence internationale « Biodiversité, science et gouvernance » qui s'est tenue à Paris à l'Unesco, la France a proposé la mise en place d'un mécanisme scientifique international capable de répondre, dans le domaine de la biodiversité, aux besoins des gouvernements, sur le modèle du Giec dans le domaine du climat, rappelle le ministère.
« La complexité des phénomènes en jeu rend cruciale l'existence d'un mécanisme international permettant à la communauté scientifique d'éclairer les décideurs politiques et le grand public sur les enjeux environnementaux, sociaux mais aussi économiques liés à la préservation de la nature. »
« L'IPBES doit maintenant devenir rapidement opérationnelle. C'est pourquoi l'Assemblée générale des Nations unies a demandé au Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) d'organiser la première réunion plénière de l'IPBES dans les meilleurs délais », explique également le ministère.
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