La FNSEA et PSA Peugeot Citroën indiquent dans un communiqué commun paru jeudi qu'ils se sont « engagés à collaborer au développement des biocarburants afin de répondre aux objectifs de la directive européenne relative à l'énergie renouvelable pour le transport en 2020 ».
Les deux acteurs réaffirment « l'impact positif que ces nouveaux carburants issus de ressources renouvelables peuvent avoir pour la réduction des émissions de CO2 tout en insistant sur la nécessité de prendre en compte des critères de durabilité dans le développement des produits et des filières ».
PSA Peugeot Citroën et la FNSEA collaboreront pour atteindre les objectifs de 10 % dans chacune des deux filières, bioéthanol et biodiesel, et garantir la performance de ces carburants.
« Si tous les véhicules Peugeot et Citroën utilisaient ces carburants, une économie de plus de 800.000 tonnes de CO2 par an serait réalisée », chiffre le constructeur automobile. Le groupe insiste aussi sur le fait de pouvoir disposer rapidement de carburants diesel contenant 10 % de biodiesel, le B10. « L'impact positif sur les émissions de CO2 serait renforcé compte tenu de la part des véhicules diesels en Europe », estime PSA Peugeot Citroën.
De son côté, la FNSEA confirme que « les ressources agricoles françaises et européennes sont suffisantes au déploiement des biocarburants sans porter atteinte à l'approvisionnement des marchés alimentaires sur le marché intérieur comme à l'exportation. En outre, les industriels sont en mesure d'offrir les capacités suffisantes pour l'atteinte d'un objectif de 10 %. »