Emboitant le pas à sa commission de l'environnement, qui s'était déjà prononcée dans ce sens le 14 avril 2015, le Parlement européen a voté, mardi 28 avril, un projet législatif visant à plafonner la production de biocarburants traditionnels à 7 % de la consommation énergétique finale dans les transports d'ici à 2020. Objectif : « réduire les émissions de gaz à effet de serre causées par l'utilisation croissante des terres agricoles pour produire des biocombustibles », résume un communiqué.
La législation actuelle exige que les États membres de l'UE veillent à ce que les énergies renouvelables représentent au moins 10 % de la consommation énergétique dans les transports d'ici à 2020. Le projet adopté le 28 avril recommande, quant à lui, que les biocarburants de première génération (ceux fabriqués à partir de cultures sur les terres agricoles) ne représentent pas plus de 7 % de la consommation énergétique finale dans les transports à la même échéance.
Aller vers des « biocarburants avancés »
Par ailleurs, les États membres de l'UE devront fixer un objectif national, au plus tard 18 mois après l'entrée en vigueur de la directive, pour les biocarburants avancés (provenant de certains types de déchets et de résidus ou de nouvelles sources telles que les algues) consommés dans les transports.
Les États membres devront adopter la nouvelle législation sur les biocarburants d'ici à 2017.
A télécharger :
- les projets législatifs adoptés le 28 avril 2015 par le Parlement européen (biocarburants : pages 8 à 107)