La Région Midi-Pyrénées est la troisième région socialiste qui ait décidé de soutenir le conseil général du Gers devant la Cour de justice européenne, dans son recours contre l'autorisation de commercialiser des nouvelles variétés de maïs OGM donnée par la Commission européenne, a-t-elle annoncé jeudi.
Avant elle, les Régions Ile-de-France et Pays de la Loire avait annoncé respectivement les vendredi 21 et mercredi 26 janvier 2011 qu'elles s'associaient également à ce recours.
Le Gers, très mobilisé contre les OGM et très engagé dans l'agriculture bio, a déposé le 4 octobre six requêtes devant le tribunal de première instance de la Cour de justice de l'Union européenne contre la décision de la Commission européenne d'autoriser le 28 juillet la commercialisation de six maïs OGM, faute d'accord entre les Etats membres sur une position commune.
Le Gers a demandé au gouvernement et aux régions d'appuyer sa démarche par une « procédure d'intervention » dans les six semaines suivant la parution du recours au Journal officiel européen, c'est-à-dire jusqu'à la fin de janvier 2011.
La Région Midi-Pyrénées explique cette démarche en soulignant que la Commission porte notamment atteinte au « principe de précaution » par « l'absence d'évaluation correcte des OGM concernés, et notamment de leurs effets à long terme ». Elle porte aussi atteinte au « principe de protection des droits des consommateurs » en raison d'un « défaut d'information sur la composition en OGM des aliments qu'ils achètent », estime la Région présidée par Martin Malvy.
Le Midi-Pyrénées rappelle qu'elle est « la première région agricole de France par le nombre d'exploitations », engagée dans une politique « d'identification de la qualité et de l'origine, ou encore de préservation des filières biologiques ».
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