Lors de son assemblée générale, le 23 mai à Paris, le Syndicat national de l'industrie de la nutrition animale (Snia) a annoncé, par la voix de son président, Alain Guillaume, que « les filières animales françaises sont prêtes pour faire des marchés internationaux les moteurs de nos productions nationales ».
Pourquoi les fabricants d'aliments croient-ils que les productions animales ont une place sur les marchés internationaux ? Parce qu'elles « conjuguent compétitivité, innovation et valeur ajoutée », adossées à des guides de bonnes pratiques et à un plan de contrôle mutualisé qui « doivent devenir la règle professionnelle de base », un « prérequis pour accéder aux marchés internationaux ».
Une table ronde a réuni des intervenants dont la production est présente à l'exportation, du jambon de Bayonne aux poulets d'exportation Doux. Les représentants de la filière avicole finistérienne ont annoncé que l'entreprise se portait bien. Mais que l'euro fort par rapport au dollar constituait un frein au développement de l'exportation.
Et Alain Guillaume de conclure : « Si nous voulons des productions animales en France, il faut absolument que nous soyons à la bataille sur les marchés à l'exportation. Il ne faut pas se replier sur le marché intérieur. »