L'Association interprofessionnelle de l'ail (Aniail) dénonce la situation de la filière française et demande, dans un communiqué du 27 mai : « L'ail français vit-il ses dernières heures ? »
L'Aniail dénonce les quotas d'importations, de 12.500 tonnes, portant sur l'ail chinois, en hausse cette année. De plus, ils mettent en lumière le manque de compétitivité de l'ail français, face à l'ail espagnol.
Les professionnels interpellent les distributeurs et les consommateurs pour que les produits français soient préférés durant la période de commercialisation, allant d'août à décembre. Puis, ils demandent une taxation plus importante sur l'ail chinois, et sur les productions espagnoles (pour dumping), afin de garantir un prix de revient convenable aux producteurs.
En désespoir de cause, si rien n'est fait, les producteurs français menacent : « Nous n'aurions pas d'autres choix que de nous orienter vers des manifestations lourdes et musclées à la frontière franco-espagnole et chez les metteurs sur le marché ne jouant pas à fond le carte française. »