Après les maïsiculteurs pour leurs cultures, c'est au tour de la filière du blé dur de réclamer la reconnaissance du blé dur comme une culture à part entière dans le cadre du verdissement de la Pac 2015-2020.
Réunis en comité de pilotage de la filière du blé dur le 9 septembre 2014 à Montpellier, l'Association générale des producteurs de blé (AGPB), l'Union française des semenciers (UFS), le Syndicat des industriels fabricants de pâtes alimentaires de France (Sifpaf) et le Comité français de la semoulerie industrielle (CFSI) rappellent que le blé dur participe à la diversité des exploitations françaises compte tenu de sa spécificité (techniques culturales, génétique, agronomie, débouchés alimentaires).
Ils souhaitent à ce titre qu'il soit considéré comme une culture différente du blé tendre pour la mise en œuvre de la réforme de la Pac sur la diversité des assolements. Ce règlement impose aux exploitants dont la superficie dépasse 30 hectares de réaliser trois cultures différentes et à ceux dont la superficie est comprise entre 10 et 30 hectares d'en réaliser deux.
Les maïsiculteurs formulent la même demande avec le maïs semence, le maïs doux et le maïs consommation.
La Commission européenne s'est toujours montrée réticente. Une réunion est prévue sur le verdissement au ministère de l'Agriculture avec les représentants professionnels agricoles le 17 septembre.