Les ratios de productivité numérique retenus par l'Administration pour l'obtention des primes ovines ne conviennent pas à la Confédération paysanne.
« Ils ne prennent pas en compte certaines réalités locales telles que le décalage de la période d'agnelage par rapport à l'année civile, le renouvellement du cheptel, la faible productivité des races rustiques, ou la prédation exercée par les loups sur les troupeaux », indique le syndicat dans un communiqué.
La qualité plutôt que le nombre
La Confédération paysanne demande donc au ministère de mettre en place des dérogations pour la campagne de 2015. Elle souhaite en particulier que les agneaux tués par le loup soient pris en compte dans le calcul, tout comme les agnelles de renouvellement gardées pour la reproduction du cheptel.
« L'aide ovine encourage la vocation alimentaire de l'élevage et rémunère donc la qualité plutôt que le nombre. A ce titre, elle se doit de prendre en compte le travail des éleveurs pour améliorer la qualité et la sélection de leur élevage », conclut le communiqué.