L'agrotourisme, qui regroupe les chambres d'hôtes situés au sein de propriétés agricoles et les gîtes ruraux, a connu un boom de 57,3 % en Italie entre 2003 et 2012, selon un rapport publié lundi par l'Institut des statistiques (Istat).
Le secteur a connu durant cette période « un fort développement » : l'Italie compte désormais 20.500 gîtes et chambres d'hôtes situées sur des propriétés agricoles, faisant de l'agrotourisme « une réalité typiquement italienne, différente du tourisme rural que l'on trouve dans les autres pays européens ».
La moitié d'entre elles proposent un service de restauration. La complémentarité entre activité agricole au sens strict et agrotourisme est « fondamentale » pour comprendre la réalité du secteur en Italie, selon l'Istat.
Les régions les plus dynamiques sont la Toscane (4.185 entreprises recensées) et le Haut-Adige (2.996), selon l'Istat.
Plus d'une entreprise du secteur sur trois est dirigée par une femme, précise également le rapport.
Celles qui se caractérisent « par la diversification des services offerts » aux vacanciers, connaissent un fort développement : dégustations (+42,3 %), cours de cuisine, activités sportives...
En 2012, les demandes d'autorisation pour gérer un gîte rural ou une chambre d'hôte dans sa propriété ont été les plus nombreuses dans les Abruzzes et en Lombardie.
Ces entreprises se situent en majorité dans les zones de moyenne et de haute montagne.
C'est dans le sud, et notamment en Campanie, la région de Naples, que l'Istat a enregistré le plus grand nombre d'échecs (450 cessations d'activité, soit 36,7 %).