L’enveloppe de prêts bonifiés « pas à la hauteur des enjeux »

La consommation de prêts bonifiés par les Cuma en 2011 a été supérieure aux attentes. La fédération nationale (FNCuma) demande des moyens financiers supplémentaires et un aménagement des modalités d'octroi de ces prêts.

La consommation des prêts bonifiés par les Cuma a été établie par le ministère de l'Agriculture pour 2011. « Le bilan global est positif puisque plus de 3.314.300 euros ont été distribués au lieu des 2.650.500 euros prévus au départ. Le dynamisme des investissements en Cuma était au rendez-vous de taux attractifs ! », commente la FNCuma dans un communiqué diffusé jeudi.

« Pour couvrir l'ensemble des besoins des Cuma, il faudrait que l'enveloppe allouée aux prêts bonifiés soit à hauteur de 7 millions d'euros », précise Stéphane Gérard, président de la FNCuma, qui indique qu'une rallonge de l'enveloppe a été demandée au ministère de l'agriculture.

Par ailleurs, estime la FNCuma, « de nombreux problèmes dans les modalités d'octroi des prêts bonifiés subsistent :

- Les délais de validité des prêts sont trop courts. Il est parfois quasi impossible de les faire coïncider avec les délais de livraison du matériel, qui, années après années, s'allongent.

- Les plafonds d'investissements par Cuma sont très bas. Dans le contexte actuel (avec l'agrandissement des Cuma et l'augmentation du prix des matériels), des plafonds d'investissements trop bas constituent de véritables freins à la réalisation des prêts. Ils sont pourtant indispensables à la dynamique des groupes Cuma. »