Publié le mardi 10 mai 2011 - 18h29
L'accès à la dotation pour aléas (DPA) ne doit plus être conditionné à la souscription d'une assurance récolte, a demandé Philippe Pinta, le président d'Orama, au ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, dans un courrier du 2 mai 2011.
Pour l'organisation des producteurs de grandes cultures de la FNSEA, le lien entre DPA et assurance récolte a toujours été « aberrant ». Cette fois, c'est la décision de la mi-avril des assureurs, de ne plus commercialiser de nouveaux contrats d'assurance récolte, sous prétexte du « risque avéré » sur les cultures, qui fait déborder le vase.
Orama pointe les effets pervers de la disposition : comment s'engager dans une DPA s'il n'est plus possible de souscrire de contrat ?
Orama a demandé au ministre de suspendre au plus tôt l'obligation de souscription d'assurance récolte, puis d'entreprendre de la supprimer définitivement dans la prochaine loi de finances.
S.B.
Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.
Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.
Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :
Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles
Découvrir nos Offres
Titre
mercredi 11 mai 2011 - 08h56
Pour la DPA je suis d'accord; par contre pour l'assurance, je comprends l'assureur en question car la sécheresse est avérée et il il devra donc indemniserc eux qui ont souscrit avant leurs contrats. Il fallait y penser plus tôt; on s'assure avant un sinistre au cas où cela arrive; dans le cas présent c'est un peu comme si vous alliez assurer votre maison après qu'elle ait brûlé; aucun assureur ne serait d'accord.