Les premières déclarations de sinistre, sur blé dur en particulier, arrivent chez les assureurs. Même s'il faudra attendre le dégel pour mesurer les dégâts, les exploitants ont intérêt à déclarer tôt l'aléa, surtout s'ils prévoient des resemis rapidement.
La démarche ne coûte rien. Un expert viendra constater les éventuelles pertes au dégel. Si les plantes sont abîmées dans des proportions importantes, l'expert vérifiera que ces pertes sont dues au gel et incitera à resemer.
Les principaux assureurs prennent en charge les frais de resemis. Ils fixent un montant d'après des barèmes pour couvrir le coût des semences et des façons culturales pour le semis de la nouvelle culture. Il n'y a pas de franchise mais souvent un plafond de prise en charge.