Article 40
Installée en 2007 sur les marchés, la volatilité des cours modifie les pratiques decommercialisation des céréales. Les agriculteurs habitués à se confronter au marché témoignent des évolutions qu’ils ont ressenties. Dans la Beauce, Olivier Gernez, resté fidèle à sa coopérative, utilise les nouvelles possibilités que lui propose son organisme stockeur pour se positionner sur un prix et sécuriser sa marge. En Picardie, Patrick Guignier s’arbitre entièrement sur les marchés à terme. En parallèle, les coopératives tentent de s’adapter au succès des formules «cours du jour». Elles réfléchissent notamment à des systèmes permettant de mieux informer et d’accompagner les adhérents qui souhaitent vendre à prix fermes. D’un autre côté, elles tentent de rénover le système «prix moyens», qui reste une formule sécurisante et permet à la coopérative de mieux anticiper ses ventes de matières premières.
MINISOMMAIRE - «Coopérateur à 100%», Olivier Gernez panache ses ventes entre prix fermes et prix moyens. - Quand Patrick Guignier vend sa production à un organisme stockeur, son prix réel est déjà calé sur le marché à terme. - Face à des adhérents tentés par les prix fermes, les coopératives...
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