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Bioéthanol

La chimie verte investit dans les deuxième et troisième générations

Publié le mercredi 24 septembre 2014 - 17h50

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Actuellement, au niveau mondial, seulement cinq unités produisent du bioéthanol dit de seconde génération mais l'institut de recherche public IFP énergies nouvelles s'engage à investir dans cette voie d'avenir avec le projet Futurol.

 

L'objectif de la chimie du végétal ou chimie biosourcée est de transformer de la biomasse en produits chimiques, par exemple en bioplastique, d'intégrer de la biomasse dans les filières existantes ou de créer de nouvelles filières comme les biocarburants.

 

Actuellement, les parties comestibles des plantes, à savoir les grains, sont principalement utilisées dans la chimie verte, et notamment pour la production de biocarburants. On parle de produits de première génération, mais il y a une forte demande de développement de produits de seconde génération.

 

Le projet Futurol, mené par IFP énergies nouvelles, dispose d'un budget de 74 millions de dollars pour mettre sur le marché, d'ici à 2015, un procédé de production d'éthanol dit de deuxième génération, c'est-à-dire à partir de la biomasse non-alimentaire comme la paille ou les résidus forestiers. De plus, « la France dispose de ressources sylvicoles considérables qui permettrait de relocaliser les filières et de créer des emplois locaux », a indiqué le 24 septembre 2014 Jean-Pierre Burzynski, de l'IFP énergies nouvelles. Sur le territoire français, des filières agroalimentaires et agro-industrielles compétentes et solides, comme Tereos et Sofiprotéol, aideront au développement de ces innovations.

 

« Quant aux produits de troisième génération produits à partir de microalgues, ils sont envisagés comme une autre alternative, mais pas avant 2025. En effet, des verrous technologiques limitent les avancées », commente Jean-Pierre Burzynski. Les microalgues sont constituées de quantités d'eau énormes et il y a un travail important à réaliser pour évaporer l'eau.

 

L'innovation et la diversification des solutions, pouvant aller du recyclage à la production de biocarburants ou la production de bioplastique, sont les clefs du succès de la transition énergétique à laquelle chaque acteur est confronté.

 

Claire Faure

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