« Que ce soit pour la vente directe ou pour un hébergement touristique, l'aménagement des extérieurs du corps de ferme est primordial pour recevoir du public. C'est la première image de l'exploitation. Il s'agit d'abord de situer la ferme dans le paysage local (plaine, bocage, zone humide, forêt...) afin de connaître les éléments paysagers et architecturaux caractéristiques de la région.

• Diagnostic. L'étape suivante consiste à établir un diagnostic du site. Il est important de préciser la fonction de chaque bâtiment et espace, (entrées privée et professionnelle, parking, cour, habitation, vente, stockage...), de répertorier la végétation existante, la course du soleil et l'orientation des vents dominants. Il est préférable de situer l'espace de vente au sein d'un bâtiment rénové, plutôt que d'en construire un nouveau.

• Parcours. Le déplacement des clients doit être instinctif : un aménagement bien pensé évitera l'ajout et l'accumulation de signalétique. Pour déterminer les vues à cacher et celles à valoriser, il est utile de retracer le chemin pris par les clients, de l'extérieur de la ferme vers l'intérieur.

La plantation d'un alignement d'arbres le long d'un chemin oriente naturellement le visiteur et donne du caractère à l'entrée. Une zone enherbée, agrémentée de haies basses taillées, suffit pour délimiter une zone de stationnement et créer de l'ombre.

Les essences locales adaptées au climat et à la nature du sol (aubépine, noisetier...) sont à privilégier. Plantes vivaces. En pied de murs, il est recommandé de planter des vivaces ou des plantes grimpantes. Afin de séparer des espaces, le choix portera sur une haie vive plutôt que sur des matériaux manufacturés.

Et pour limiter l'entretien, il est conseillé d'opter pour des vivaces, graminées, bulbes ou arbustes, tout en paillant les plates-bandes.

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CAUE : Conseil d'architecture d'urbanisme et de l'environnement du Loiret.

Pour plus d'informations :

• www.caue45.fr

• www.architecturesagricultures.fr

Propos recueillis par Aude Richard