accueil  Accueil / Actualités / Viticulture : déterminer en avance les dates de vendanges grâce à un indicateur précoce

Viticulture

Déterminer en avance les dates de vendanges grâce à un indicateur précoce

Publié le jeudi 26 mai 2011 - 18h55

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Une équipe de climatologues et d’historiens a démontré récemment que les dates de vendanges du pinot noir en Bourgogne pouvaient être reliées aux fluctuations de température de surface de l’océan Atlantique observées six mois à l’avance. D’après eux, 2011 s’annonce très proche de 1976 et 2003.

 

C’est en comparant deux séries de données d’une longueur exceptionnelle dans le temps que Yves Tourre et ses collègues (1) ont pu faire cette analyse. « Nous avons reconstitué les dates de vendanges annuelles du pinot noir en Bourgogne entre 1370 et 2008 et les températures mensuelles en Europe de l’Ouest entre 1676 et 2008 », explique Yves Tourre.

 

Cela a confirmé l’influence déjà connue des températures de l’air d’avril à août sur la croissance de la vigne et donc sur le ban des vendanges.

 

Mais l’étude va au-delà, car les chercheurs ont également étudié l’influence de deux paramètres, la température de surface de l’Atlantique et la pression atmosphérique, sur les températures effectivement rencontrées en Europe plusieurs mois plus tard. « Nous avons identifié des configurations de répartition spatiale entre zones chaudes et froides de l’océan qui pourraient influencer le climat en Europe de l’Ouest environ six mois plus tard. »

 

Autrement dit, cela permettrait aux acteurs de la filière de s’organiser très en avance en vue de vendanges précoces ou tardives (sauf survenue d’événements climatiques exceptionnels). Et pour le climatologue, 2011 s’annonce très proche de 1976 et 2003…

 

Plus d'informations sur le site de Météo-France.

 

_____ 

(1) Yves Tourre, climatologue diagnosticien à Météo-France et chercheur à l’université de Columbia à New York (États-Unis), en collaboration avec Daniel Rousseau (membre du Conseil supérieur de la météorologie), Lionel Jarlan (Centre spatial d’étude de la biosphère et Institut de recherche pour le développement), Emmanuel Le Roy Ladurie (historien émérite titulaire d’une chaire au Collège de France) et Valérie Daux (historienne en sciences naturelles au laboratoire des sciences du climat et de l’environnement).

 

M.-L. M.


Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK