A neuf mois de campagne 2010-2011, les transactions hebdomadaires en vins de France sans indication géographique ralentissent en volume, mais les niveaux de prix observés les mois précédents se maintiennent.
Au début de mai 2011, les transactions cumulées de la campagne étaient en recul de 5 % par rapport à 2009-2010 imputable aux moindres disponibilités de la campagne (notamment en rosé).
Sur les dernières semaines, a indiqué jeudi FranceAgriMer, un certain nombre de contrats de la zone Aquitaine-Charente jusqu'ici non comptabilisés (environ 250.000 hl) a toutefois permis de constater une augmentation des ventes cumulées de vin rouge, réduisant ainsi le déficit de commercialisation observé depuis le début de la campagne.
En termes de prix, l’enregistrement de ces contrats retardés s’est aussi traduit par une baisse très ponctuelle des cours.
Au global les prix moyens progressent sur un an par rapport à 2009-2010 compte tenu de la relative faiblesse des volumes disponibles et de la demande exprimée, de manière importante en rouge (+27 %), plus modérée en rosé (+9 %) et en blanc (+8 %).
Le recul des échanges par rapport à 2009-2010 reste marqué en volume pour les vins sans IG ne mentionnant pas de cépage (- 21 %), avec des prix moyens qui ont progressé en rouge/rosé (+ 21 %) et en blanc (+ 10 %).
Pour leur deuxième année de commercialisation, les vins sans IG avec mention de cépage (un quart des ventes de vins sans IG) enregistrent par contre une progression importante en volume (+163 % en rouge/rosé, +166 % en blanc) avec des cours supérieurs en moyenne à ceux des vins sans mention de cépage.
Sur le même schéma, les vins IGP avec mention du cépage effectuent une percée, avec une hausse de 12 % des ventes par rapport à mai 2010, alors que celles des vins IGP sans mention chutent de 17 %.
Les transactions des vins AOC en vrac à huit mois de la campagne sont en hausse tant en volume qu'en valeur.