Les transactions de vin en vrac à sept mois de la campagne 2011-12 sont désormais soutenues sur tous les marchés, à l’exception de celui des vins d’appellation (AOC) qui reste encore pour l’instant juste comparable à celui de la campagne précédente en volume, a indiqué vendredi FranceAgriMer, à l'occasion de son conseil spécialisé de la filière vitivinicole.
La progression des ventes par rapport à la campagne précédente apparaît, dans l’ensemble, relativement modeste, avec des prix moyens de campagne qui se sont en général légèrement effrités sur les vins blancs et sur les AOC, à l'exception de celles du Languedoc-Roussillon et du Val de Loire en rouge. En revanche, ils restent supérieurs à l’an passé sur les vins sans IG et les IGP rouges/rosés.
A la fin de février 2012, le marché des Vins de France sans indication géographique (VSIG) restait celui pour lequel l’avancée de la commercialisation était la plus importante : les ventes cumulées depuis le mois d’août 2011 s’y élevaient à 2,5 millions d’hectolitres (+35 % par rapport à l’année dernière à la même période), toutes couleurs confondues. L'augmentation de l’activité résulte « pour une bonne part d’une progression marquée des échanges sur le segment des vins mentionnant un cépage » (+107 % par rapport à la fin de février 2011), explique FranceAgriMer.
Mais le segment des VSIG ne mentionnant pas de cépage (les trois quarts des volumes de la catégorie) s’est aussi activé, avec des ventes de vins rouges et rosés à la fin de février supérieures à celles de 2010-11 à la même période (+15 % en volumes toutes couleurs confondues).
Après sept mois de campagne 2011-12, l'activité est également importante sur le marché des Vins de France à indication géographique protégée (IGP). Près de 3,1 millions d’hectolitres ont été échangés sur les deux derniers mois, et une bonne part du retard des transactions observé depuis le début de la campagne a pu être comblé. A la fin de février, les ventes cumulées à trente semaines de ces vins toutes couleurs confondues s’élevaient à 5,67 millions d’hectolitres (-6 % par rapport à la même période de la campagne 2010-11).
Le segment des vins à IGP mentionnant un cépage, sous l’impulsion de la forte activité dont la dénomination Pays d’Oc a pu faire l’objet en rouges et rosés, apparaissait à la fin de février comme le plus actif, avec des transactions cumulées seulement en retrait de 5 % par rapport à 2010-11.
Les échanges de vins IGP ne mentionnant pas de cépage se sont aussi quelque peu activés, rattrapant un retard des transactions à présent de -7 % par rapport à la précédente campagne, dû en particulier à un moindre dynamisme des ventes de l’Aude.
A la mi-campagne de 2011-12, le marché du vrac de Vins de France d'appellation d'origine contrôlée (AOC) a aussi démarré dans la plupart des régions. Malgré la progression des ventes sur les appellations girondines, de la Vallée du Rhône, du Val de Loire en rouge ou de Bourgogne en blanc, l’ensemble des ventes d’AOC en volume apparaît pour l’instant comparable à celui de la campagne précédente.