Vingt-six personnes auraient été arrêtées le 24 avril 2015, en France et ailleurs en Europe, dans le cadre d'une enquête sur un trafic de viande de cheval, indique l'AFP. Les deux principaux suspects seraient originaires de la Belgique. En France, dix interpellations auraient eu lieu dans le département des Ardennes, notamment auprès de marchands de bestiaux et de vétérinaires, et sept personnes auraient été interpellées sur un marché de l'Isère.
Abattus dans le sud de la France
Des documents de chevaux de loisir ou de compétition auraient été falsifiés afin que les animaux impropres à la consommation puissent entrer dans la chaîne alimentaire européenne. Les autorités françaises estiment que 4.700 chevaux ne disposant pas des certificats nécessaires ont ainsi été abattus entre 2010 et 2013. Or, comme ils ont pu bénéficier de traitements médicamenteux ou antibiotiques, leur consommation par l'homme est interdite. Issus de plusieurs pays européens, ils auraient pris la route vers les abattoirs du sud de la France, notamment à Marseille.
En France, quatre cents passeports de chevaux présentant des anomalies auraient été détectés. Les services vétérinaires devraient examiner plus de 200 chevaux découverts lors de l'opération. Pour l'heure, aucun lien n'est fait avec le scandale des lasagnes Findus à la viande de cheval, qui avait éclaté en 2013.