La Fédération nationale bovine (FNB) a de nouveau demandé aux « plus hautes autorités de l'Etat en France » de s'opposer à l'avancée des négociations commerciales actuellement en cours entre l'Union européenne et le Mercosur, vendredi, dans un communiqué.
Négociations où la viande bovine pourrait, selon le syndicat, servir de « monnaie d'échange ». L'organisation syndicale demande aussi aux parlementaires européens « d'arrêter cette machine infernale remise en route par la Commission ».
« Les volumes en discussion portent sur des centaines de milliers de tonnes de viande bovine (plus de 500.000 tonnes par an pour le seul Brésil) qui déstabiliseraient entièrement la production nationale » [française, NDLR], assure la FNB. La sécurité alimentaire des consommateurs n'est pas à brader, ni le respect des attentes sociétales vis-à-vis du modèle de production agricole. »
La FNB argumente que la viande bovine du Mercosur n'apporte pas les mêmes garanties sanitaires et de traçabilité aux consommateurs français que celle produite en France. « L'élevage au Brésil ne répond à aucune des exigences de respect de l'environnement ou du bien-être animal dont pourtant la Commission européenne fait grand cas en matière de conditions de production imposées en Europe. Cherchez l'erreur ! »
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