Lors de l'assemblée générale de Coop de France, sa section du bétail et de la viande a présenté son projet pour aider l'engraissement en France.
Au début de l'année, elle avait entamé une réflexion avec la Fédération nationale bovine (FNB) sur un projet de sécurisation des marges. Mais la Direction de la concurrence ne l'a toujours pas validé.
Coop de France propose cette fois-ci son propre projet de professionnalisation de l'engraissement qui cible les récents investisseurs. Il ne s'adresse qu'aux éleveurs qui agrandiront leur atelier d'un minimum de 50 places pour atteindre une taille d'au moins 100 places.
Coop de France propose trois actions. La première est un renforcement du plan de modernisation des bâtiments d'élevage (PMBE). Coop de France demande que les projets d'engraissement soient prioritaires, que le plafond soit supprimé et que le taux d'aide passe à 30 %.
La deuxième action est la mise en place d'un dispositif d'aide aux caisses de sécurisation des organisations de producteurs. Pour Coop de France, face à la diversité des systèmes déjà en place, il est impossible de déterminer un modèle national de sécurisation des marges comme il était prévu dans le projet avec la FNB. Elle demande à l'Etat une subvention de 200 € par place.
Enfin, les coopératives proposent la mise en place d'un appui technique sur la maîtrise du coût de production. Selon une étude de l'Institut de l'élevage, le niveau des charges est déterminant dans les résultats des ateliers d'engraissement.