« Le chef de l'Etat s'était engagé sur la généralisation du 44 tonnes en France, afin d'améliorer de 11 % la compétitivité de notre agriculture et agroalimentaire dans une économie mondiale de plus en plus concurrentielle. Dorénavant, la décision de principe du chef de l'Etat doit être déclinée pour apporter des réponses concrètes », a revendiqué mardi le Collectif économique agricole et agroalimentaire breton (chambre régionale d'agriculture, FRSEA, entreprises agroalimentaires, transporteurs...).
« A un moment où l'économie bretonne a besoin de réponses concrètes aux distorsions de concurrence qui pénalisent sa compétitivité et détruisent ses emplois, le collectif veut faire confiance au pragmatisme des décideurs politiques pour mettre en cohérence leurs déclarations publiques avec leurs décisions concrètes », ajoute le collectif.
« Le 44 tonnes à cinq essieux, seule modalité capable d'améliorer de 11 % la compétitivité telle qu'annoncée par le Président, permet à la fois de réduire le nombre de véhicules sur les routes et de les faire rouler mieux chargés, sans modifier le véhicule. L'esprit du Grenelle de l'environnement serait ainsi honoré avec une réduction globale de la consommation de carburant et des émissions de gaz à effet de serre », veut faire entendre le collectif breton.