Le Premier ministre, Manuel Valls, a prévenu samedi que les intérêts de l'agriculture seraient une « ligne rouge » à ne pas franchir dans le cadre des négociations sur le traité transatlantique de libre-échange (TTIP).
« La préservation du modèle alimentaire européen et de nos intérêts stratégiques agricoles seront des lignes rouges », a-t-il déclaré lors d'une allocution aux Terres de Jim, grand événement agricole en plein air organisé à Saint-Jean-d'Illac, en Gironde, par les Jeunes Agriculteurs (JA). « Vous pouvez être certains de la vigilance du président de la République et du gouvernement pour parvenir à un bon accord sur ce dossier », a-t-il ajouté.
Le traité transatlantique, en discussion depuis près d'un an entre Washington et Bruxelles, vise à créer la plus grande zone de libre-échange au monde, avec une harmonisation des normes de part et d'autre de l'Atlantique.
Les négociations sur le futur traité suscitent des craintes en France, en particulier dans le secteur alimentaire autour de l'éventualité de l'arrivée de bœuf aux hormones, poulet chloré ou encore d'OGM dans la foulée de l'accord.
Les agriculteurs craignent également pour la protection des produits bénéficiant d'appellations d'origine sur les produits du terroir français alors que ces signes de qualité n'existent pas outre-Atlantique.
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mardi 09 septembre 2014 - 09h42
A chaque fois c'est la même chose, on fait les gros bras et ensuite on cède sur tout en disant que ce n'est pas de notre faute et que c'est la faute de l'Europe.(souvenez vous de M. Gaymar) On verra bien si c'est encore une fois le cas.