Avec 36.500 euros en moyenne par actif (1), le revenu agricole de 2012 battrait un nouveau record, après trois années de hausse, selon les comptes prévisionnels rendus publics, mercredi, par le ministère de l'agriculture.
Les exploitations de grandes cultures enregistrent des résultats exceptionnellement élevés, de 74.400 euros par actif en moyenne, bien au-delà du pic de 2007. Les cours mondiaux élevés ont largement compensé les baisses de volumes dues au gel et aux intempéries du printemps.
Revers de la médaille : le prix de l'alimentation animale renchérit en fin d'année et, conjugué à l'envolée des prix des tourteaux, plombe les revenus dans les élevages herbivores. Malgré une évolution favorable des prix, le revenu moyen des éleveurs de bovins à viande ne dépasserait pas 16.000 euros par actif. En lait, le revenu moyen s'établirait à 26.500 euros.
Les élevages hors sol résistent mieux à la hausse des charges, avec un revenu en progression qui peut cacher de grandes disparités entre producteurs.
En maraîchage-horticulture, le revenu moyen ressort à 24.900 euros, et à 29.900 euros en arboriculture.
En viticulture, le revenu moyen est divisé par deux entre 2011 et 2012, revenant à 22.800 euros.
Ces chiffres sont confirmés par l'Insee qui publie, de son côté, « les comptes prévisionnels de l'agriculture pour 2012 » et fait état d'une hausse du résultat agricole net par actif de 4,3 % en 2012 hors inflation (soit environ 6% avec l'inflation).
Le revenu moyen 2012 se situe à un niveau supérieur aux pics précédents, jamais atteint depuis 1980 (en termes réels, hors inflation). Cette évolution cache toutefois de grandes disparités individuelles.
D'après l'Insee, en 2012, au niveau de la branche de l'agriculture, la valeur ajoutée globale progresse de 8 %, le résultat net global de 3,7% et le nombre d'unités de travail agricole diminue de 2,2 %.
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(1) Résultat courant moyen avant impôts par actif non salarié.
A télécharger :
- Insee Première (n° 1424 - décembre 2012) – Les comptes prévisionnels de l'agriculture pour 2012
re
jeudi 13 décembre 2012 - 20h11
je te comprent et je ne te critique pas ca fais des année que on essai de nous diviser par des article comme ca et ca marche il y as des petit et des gros ceréalier idemm pour les eleveur cet le sistéme de primme qui est a remetre en question mais il nen serra jamai rien fait de concret esse normal que des fortune pour ne pas les siter touche des primes et chez nous les vignes s'arrache a fond et des sicieter séme des 1000 ha avec des DPU bien fourni par rapport a un eleveur qui est en place cet injuste car la recolte n'est meme pas fete souvent cet plus des ceréalier mais des chasseur de primes