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Protéagineux

Pisom, une nouvelle unité mixte technologique pour renforcer leur compétitivité

Publié le vendredi 14 février 2014 - 14h40

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Le ministère de l'Agriculture a labellisé vendredi pour cinq ans l'Unité mixte technologique (UMT) Pisom. Associant le Cetiom, l'Unip (Union nationale interprofessionnelle des plantes riches en protéines), et l'Inra, Pisom a pour ambition de devenir « le pôle français de connaissances, d'expertise et de transfert sur les maladies des protéagineux et en particulier du pois protéagineux », explique un communiqué de presse commun.

 

Pisom vise à « fournir des références et des outils pour mieux gérer les risques liés aux principales maladies et contribuer au développement de systèmes de production innovants, durables et respectueux de l'environnement, gage de compétitivité pour la filière des protéagineux ».

 

« L'irrégularité des rendements, due aux maladies et ravageurs mais aussi aux aléas climatiques, ne plaide pas en faveur d'une culture qui pourtant présente de nombreux intérêts agronomiques, environnementaux et économiques, plaident l'Inra et le Cetiom/Unip. En fixant directement l'azote de l'air, ces cultures ne nécessitent aucun apport d'engrais azoté. Leur insertion dans les rotations permet notamment d'améliorer les performances des cultures suivantes, et de réduire les intrants. Autre intérêt des protéagineux, ils constituent une source importante de protéines pour l'alimentation humaine et animale. L'augmentation des surfaces est ainsi indispensable pour réduire la dépendance européenne en protéines pour l'alimentation animale. »

 

Néanmoins, la filière est confrontée depuis plusieurs années à une baisse importante des surfaces cultivées en protéagineux (pour le pois, de 737.000 ha en 1993 à 134.000 en 2012).

 

L'UMT Pisom a pour ambition de « développer des connaissances et des outils pour maîtriser les principales maladies du pois protéagineux. Cette espèce sera plus particulièrement étudiée car elle représente à elle seule 70 % des surfaces de protéagineux cultivées en France ».

 

Les maladies ciblées sont celles qui entraînent des pertes de rendement majeures (entre 40 et 100 %) : l'ascochytose, maladie fongique aérienne, et l'Aphanomyces, une pourriture racinaire due à un pathogène tellurique.

 


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