Le rapport trimestriel de la Rabobank sur le secteur du porc pointe les difficultés subies par les pays exportateurs touchés par la diarrhée épidémique porcine (DEP). Elle estime que la baisse des disponibilités devrait maintenir les cours à des tarifs records.
Elle s'interroge sur les moyens de s'approvisionner en porcs, aux États-Unis, au Mexique, au Japon et en Corée du Sud. Au Mexique, les prix de la viande de porc ont progressé d'environ 25 % en un an, et devraient poursuivre leur augmentation. Au Japon, les prix des importations sont déjà élevés en raison de la faible valeur du yen.
Dans ce contexte défavorable, l'Union européenne, non impactée par la DEP, tire son épingle du jeu. Elle devrait compenser en partie les besoins de l'Asie et des États-Unis. « L'interdiction russe reste un facteur déterminant pour le niveau des prix, note la Rabobank. Si le commerce de la viande de porc entre l'Union européenne et la Russie rouvre partiellement ou totalement, cela donnera une impulsion positive aux prix européens. »