accueil  Accueil / Actualités / Porc : « Maintenant, c’est aux autres acteurs de se restructurer », selon les éleveurs de l'Ouest

Porc 

« Maintenant, c’est aux autres acteurs de se restructurer », selon les éleveurs de l'Ouest

Publié le mardi 19 avril 2011 - 16h20

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

« Les éleveurs de porcs français ont fait la restructuration que la filière leur demandait. Maintenant, c'est aux autres acteurs de se restructurer pour optimiser leur rentabilité », ont souligné des FRSEA (Bretagne, Pays de la Loire, Basse-Normandie) et les Jeunes Agriculteurs de l'Ouest, mardi, dans un communiqué.

 

« Le maillon de l'abattage-découpe peine à trouver la rentabilité du fait d'un surdimensionnement des capacités d'abattage par rapport à la production de l'Ouest français » et « ce manque de rentabilité a été totalement supporté par les éleveurs », affirment les organisations syndicales.

 

« De plus, la crise ayant trop duré, les naissances de porcelets sont en baisse et la production porcine va donc automatiquement diminuer », indiquent-elles. Mais les éleveurs « tiennent à faire savoir qu'ils n'accepteront pas que des porcs charcutiers soient importés sous prétexte de saturer les outils industriels de transformation. »

 

« La tentation pourrait être grande de remplacer les porcelets français par des porcelets étrangers. Nous dénoncerons les groupements de producteurs qui se rendraient complices de l'importation de porcelets étrangers dans les porcheries du Grand Ouest », poursuivent les FRSEA et le JA.

 

« La pérennité de la production porcine dans nos régions passe par la qualité du suivi sanitaire du troupeau. L'introduction massive dans nos régions de porcelets nés à l'étranger ferait courir un risque démesuré à nos élevages, et donc à la filière. Nous ne l'accepterons pas », expliquent-ils.

 

« La traçabilité de la viande de porc française, gérée par le logo VPF (né, élevé et abattu en France), permet d'assurer une qualité et une sécurité pour l'ensemble des consommateurs. Nous ne laisserons pas des comportements opportunistes ternir cette réalité », ajoutent-ils.

 

Les FRSEA et JA du Grand Ouest veilleront par ailleurs à ce que l'étiquetage de l'origine des viandes, notamment le VPF pour la viande française, soit à présent respecté au sein des GMS et des magasins de hard-discount, après l'accord du 22 mars dernier.

 

 

Lire également :

 


Ces articles peuvent également vous intéresser :

Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK