« Nous souhaitons que le cadre réglementaire du plan Ecophyto soit affiné afin d’exclure les produits phytosanitaires non toxiques et non écotoxiques, tels que les stimulateurs de défense naturelle, de l’objectif de réduction de 50 %, a expliqué Paul Héry, directeur du marketing chez Goëmar, mercredi. Cet objectif est atteignable sous réserve de la mise au point de méthodes alternatives qui ne doivent pas être visées par l’objectif de réduction. »
Le rapport de synthèse de l’Inra sur l’étude Ecophyto R&D de janvier 2010 relève aussi le fait que « l’indicateur de fréquence de traitement permet de mesurer les pratiques d’utilisation des pesticides mais n’intègre pas les critères de toxicité ou de persistance dans l’environnement de chaque substance ».
Goëmar demande donc que la rédaction finale de la loi Grenelle 2 précise les notions de produits phyto, de méthode alternative, de toxicité et d’écotoxicité. « C'est l'intérêt de tous et nous n'imaginons pas que cela ne se fasse pas, a-t-il ajouté. L'agriculteur n'aurait pas les moyens de montrer qu'il a fait des progrès. »