Le passage des cages individuelles aux cages collectives est un enjeu essentiel pour l'avenir de la filière des palmipèdes gras et l'État a décidé d'accompagner la mise aux normes des élevages dans le cadre des plans stratégiques relatifs aux filières sur la période 2011-2012. FranceAgriMer vient de fixer les modalités de cet accompagnement financier.
Le ministère de l'Agriculture l'a annoncé au début d'août (décision du 3 août 2011 publiée le 12 août), la mise en conformité des élevages de palmipèdes gras avec les normes européennes en matière animale nécessite d'équiper les salles de gavage de cages collectives et non plus individuelles.
En vertu d'une recommandation du Conseil de l'Europe, du 22 juin 1999, toute nouvelle installation de cages individuelles pour le gavage des palmipèdes à foie gras est interdite depuis le 1er janvier 2005. Les installations mises en place avant cette date doivent être remplacées par des cages collectives, pour permettre aux animaux de battre des ailes et d'interagir.
Voici les modalités de l'accompagnement financier fixées par FranceAgriMer.
Outre les conditions classiques d'éligibilité aux aides (âge, nationalité, compétence professionnelle, paiement des cotisations sociales et des impôts, respect des normes minimales requises dans le domaine de l'hygiène des animaux et de l'environnement...), l'exploitant doit justifier détenir un atelier de gavage d'une capacité d'au moins 100 places et s'engager à le maintenir en état de production pendant au moins cinq ans à dater de l'octroi de la subvention.
L'aide de l'État se traduira par une subvention à hauteur de 40 % des investissements éligibles, plafonnée à 28.000 € par exploitation et 24 € par place de gavage. Une majoration de 10 % du taux de subvention, mais aussi des plafonds par exploitation et par place de gavage, est prévue pour les jeunes agriculteurs bénéficiaires des aides à l'installation.
La demande de subvention doit être adressée à la DDT(M) du département dans lequel se situe le siège de l'exploitation, avant le 31 octobre 2011, pour l'année 2011, et avant le 30 septembre 2012, pour l'année 2012.
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et alors?
lundi 12 septembre 2011 - 08h58
Et oui, fini le temps où on l'on pouvait (bien )vivre en gavant 150 canards. Par contre, aujourd'hui, le foie gras est devenu plus accessible à tous et est devenu banal (ça reste quand même un produit cher). Que préferrez vous?, réserver le FG à une super élite, ou travailler de sorte que le maximum de personne en bénéficie? Les normes "bien être" (pour qui d'ailleurs?) ne sont mises là que pour satisfaire une petite minorité militante, pour qui le prix de revient n'est pas une priorité. Que celà renchérisse le produit final et plombe cette activité n'est pas leur problème.Très démocratique, tout ça...