Lors d'une assemblée plénière tenue le 28 septembre 2010, Orama a arrêté ses positions sur la réforme de la Pac 2014. Après discussions avec les OPA françaises, elles seront présentées à la Commission européenne.
Le syndicat des grandes cultures a notamment réitéré l'importance de l'acte de production et demandé une convergence nationale des aides « équitable et progressive ».
« Cette convergence doit en toute équité englober sur le plan national les paiements couplés qui subsisteraient éventuellement après 2013 », a assuré Philippe Pinta, président d'Orama mercredi lors de la présentation à la presse des positions de l'Union des grandes cultures.
Selon le syndicat, cette convergence « ne saurait conduire à des paiements moyens à l'hectare identiques dans tous les pays de l'UE à l'inverse de ce que demandent les pays de l'est de l'Europe ». Le syndicat n'exclut pas une convergence européenne après 2020.
Orama demande par ailleurs une convergence étalée « sur une période de dix ans, afin que les filières et secteurs de production les plus impactés puissent la gérer ».
Philippe Pinta souhaite par ailleurs que la Pac permette « aux exploitants de gérer leurs DPU sur plusieurs années face aux risques économiques qu'ils encourent » : l'idée est que l'agriculteur puisse « stocker des DPU les bonnes années pour les ressortir les années plus difficiles ». Une proposition peu coûteuse pour les Etats membres, selon Orama.
Concernant le fonds de mutualisation sanitaire, Orama estime qu'il présente « un certain intérêt » mais « ne saurait être un prétexte à freiner l'accès des exploitants à des moyens de protection efficaces et innovants de leurs cultures ».
LA PAC..REVENIR A DES PRIX ET NON DES AIDES
mercredi 29 septembre 2010 - 20h59
Sortir d'une politique d'aides favorable à cultiver la mediocrité. Il faut une politique de prix à la hauteur d'une rémunération des facteurs de production: la terre , le capital , le travail et la compétence... l'agriculture doit retrouver une véritable "dynamique" durable, performante. De véritables chefs d'entreprises doivent entrer à part entiére dans l'économie nationale. une politique qui consisterait à soutenir le bricolage par des aides ne peut être acceptées par la société civile. Les DPU pourraient en effet constituer des " Reserves" pour palier à ce métier qui a connu et continuera à connaitre des aléas agro-climato-biologiques à soutenir dans certaines circonstances souvent imprévisibles et trés difficiles à surmonter moralement et financiérement.