L'agrochimiste suisse Syngenta défend sa position face à la plainte déposée par le céréalier américain Archer Daniel Midland (ADM) concernant une semence de maïs transgénique, estimant que celle-ci est sans fondement, a-t-il indiqué jeudi 20 novembre 2014 à l'AFP.
Le groupe américain lui reproche d'avoir commercialisé sa semence de maïs « Agrisure Viptera » aux États-Unis, où elle est autorisée, sans s'assurer auparavant qu'elle pouvait être exportée sur d'autres marchés.
Syngenta « défend fortement le droit des cultivateurs »
« Syngenta pense que les actions en justice sont sans fondement et défend fortement le droit des cultivateurs d'accéder à des nouvelles technologies approuvées qui peuvent augmenter à la fois leur productivité et leur rentabilité », a indiqué un porte-parole dans un courriel à l'AFP.
La plainte a été déposée devant la cour de Hahnville en Louisianne.
« La semence a été homologuée aux États-Unis en 2010 et a été commercialisée en pleine conformité avec les exigences réglementaires et légales » a-t-il ajouté.
« Syngenta avait également obtenu l'autorisation d'importation de pays majeurs importateurs de maïs », a-t-il précisé.
Depuis la mi-novembre 2013, la Chine a refusé des cargaisons entières en provenance des Etats-Unis, arguant qu'elles contenaient du maïs « Agrisure Viptera » qui ne pouvait pas entrer dans le pays faute d'y être homologué.
A la mi-septembre, le géant américain de l'agroalimentaire avait déjà déposé une plainte. Le groupe fait également l'objet d'une vague de plaintes déposées par des fermiers du Midwest, notamment dans l'Alabama, le Mississipi et la Louisiane.