Si les données brutes de l'étude de Gilles-Eric Séralini ont été remises à un huissier, le mardi 15 janvier 2013, elles ne seront rendues publiques que lorsque « celles ayant mené à l'autorisation du Roundup l'auront été », a indiqué le chercheur.
Lundi, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) a mis en ligne toutes les données qu'elle a utilisées pour donner son avis favorable à l'autorisation de commercialisation du maïs OGM NK 603, dénoncée par l'équipe du Pr Séralini.
« C'est une demi-victoire, une première transparence », a commenté le scientifique, qui a dit attendre la même mesure concernant le pesticide Roundup, « le plus utilisé dans le monde », et pour lequel aucun test sanguin n'a jamais été pratiqué, selon lui, sur les animaux qui consomment ce produit à faible dose.
Le scientifique et son équipe ont également annoncé qu'ils comptaient porter plainte pour diffamation contre ceux qui les ont accusés d'avoir falsifié des données. Une plainte a déjà été déposée à la fin de décembre 2012 contre Jean-Claude Jaillette, journaliste et auteur d'un livre pro-OGM, et contre le scientifique et ancien ministre français Claude Allègre, indique le Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (Criigen), dont le Pr Séralini est membre.
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mercredi 16 janvier 2013 - 13h35
c est avec des tocards comme ca que nous avons perdu la guerre en 1940