Le Sniv-SNCP (les entreprises françaises des viandes) constate, dans un communiqué de presse du 17 décembre 2013, la réactivité des filières de la viande malgré les scandales qui l'ébranlent. « Dans notre pays, les fraudeurs ne peuvent pas frauder tranquillement, estime le Sniv-SNCP. Les moyens de contrôle dans les entreprises comme en laboratoires sont en place et fonctionnent bien. »
« Faudra-t-il se porter partie civile chaque fois qu'un fraudeur est traduit devant les tribunaux pour éviter que soit jeté le doute, si ce n'est le discrédit, sur l'ensemble des filières des viandes en général ? s'interroge Jean-Paul Bigard, le président du Sniv-SNCP. Et les entreprises d'abattage-découpe en particulier, dans lesquelles 55.000 salariés œuvrent au quotidien au service de l'excellence France ? »
L'étiquetage est aussi remis sur le tapis. La publication du nouveau règlement de la Commission européenne « remet en cause la notion même de pays d'origine au profit d'un pays d'élevage à géométrie variable pour les porcs, volailles, ovins et caprins : l'origine dépend désormais de l'âge de l'animal et de son poids ! etc., ce qui constitue la porte ouverte à toutes les interprétations ; le Sniv-SNCP est déterminé à obtenir une réouverture du débat dans un sens plus conforme aux intérêts communs des filières des viandes, comme des consommateurs. »