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Négociations de Doha

L'OMC espère que les choses sérieuses vont débuter en février

Publié le mardi 25 janvier 2011 - 15h29

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Une quinzaine plus intensive s'annonce en février pour les négociations sur l'agriculture, dans le cadre du cycle de Doha, après une première semaine calme, entre le 17 et le 21 janvier, a affirmé l'OMC, dans un communiqué.

 

Le prochaine réunion du comité de négociations sur l'agriculture doit se tenir à partir du 2 février 2011, pour deux semaines. L'objectif est de parvenir à un nouveau projet de texte sur les modalités (règles concernant les subventions, la baisse des droits de douane, etc.) d'ici à la fin de mars. Il s'agirait ensuite de tenter de conclure le cycle de négociations de Doha d'ici à la fin de l'année.

 

L'élan politique nécessaire pour faire avancer les négociations pourrait être donné lors d'une réunion à Davos. Les ministres du Commerce de sept importants pays membres de l'OMC doivent se rencontrer au sujet du cycle de Doha, en marge du Forum économique mondial qui aura lieu du 26 au 30 janvier 2011. Les pays concernés sont l'Australie, le Brésil, la Chine, l'Inde, le Japon, les Etats-Unis et l'Union européenne.

 

L'Etats-Unis espèrent notamment un engagement des pays émergents, Chine et Inde en tête, à ouvrir davantage leurs marchés.

 

Le directeur général de l'OMC, Pascal Lamy, a estimé samedi à Berlin que les chances de clore cette année le cycle de négociations sur le commerce international de Doha étaient « nettement meilleures que l'an dernier à la même époque ».

 

« On est plutôt dans une période de "go" après deux ans d'une période de "stop", ou du moins d'avancées très lentes », a déclaré Pascal Lamy, qui s'exprimait lors d'une réunion de ministres de l'Agriculture dans le cadre du salon agricole de Berlin Grüne Woche (21-30 janvier).

 

« Le contexte politique est plus engagé, plus favorable », a-t-il encore jugé, « ce n'est pas infaisable ».

 

Le volet agricole de la négociation est bouclé « à 90 % », a affirmé Pascal Lamy. « C'est plutôt dans d'autres domaines », qu'il y a des difficultés, a-t-il ajouté, « mais comme tout est lié, il faut régler ces autres domaines ».

 

 

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