Le dispositif de vigilance météorologique a été mis en place il y a 13 ans, à la suite des tempêtes de 1999 avec cinq types d'aléas : vent violent, fortes précipitations, orages, neige-verglas et avalanches. Depuis, il ne cesse d'évoluer.
En 2004, les canicules et les grands froids ont été ajoutés (à la suite de la canicule de 2003), en 2007, le paramètre « fortes précipitations » a été modifié en « pluie-inondation », et en 2011, la vigilance « Vagues-submersion » a été ajoutée.
Ainsi, pour ces neufs phénomènes météorologiques et hydrologiques, quatre niveaux de vigilance sont précisés : vert, jaune, orange et rouge. Une carte de la métropole actualisée tous les jours à 6 heures et 16 heures a minima est produite sur le site internet de Météo-France avec un avertissement par département pour les 24 prochaines heures.
« Avec ces cartes de vigilance, chaque citoyen doit se sentir investi d'assurer sa propre sécurité, précise Cyrille Honoré, directeur adjoint de la prévision à Météo-France. Des bulletins précisent même l'évolution du phénomène, sa trajectoire, son intensité, ses conséquences possibles, et des conseils de comportement pour les niveaux de vigilance orange et rouge selon le danger repéré » (vent violent, neige-verglas...).
Par exemple, dans le cas d'une vigilance rouge « Grand froid », Météo-France conseille, pour les personnes sensibles ou fragilisées, de ne sortir qu'en cas de force majeure, d'éviter un isolement prolongé, et de rester en contact avec son médecin.
Depuis le lancement du dispositif de vigilance en 2001, 21 cas ont nécessité l'activation du niveau rouge : 3 pour fortes précipitations puis 9 pour pluie-inondation (aléa qui a remplacé fortes précipitations en 2007), 5 pour inondation, 2 pour vent violent, 1 pour avalanche et 1 pour neige-verglas.
Sur ces 21 cas, 4 se sont passés en 2013 et 9 en 2014 avec notamment les évènements dans le Finistère au début de l'année et dans le Sud-Est cet automne.